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Claustrophobie, la peur des espaces clos
Si le fait d’être enfermé peut être désagréable pour beaucoup de monde, pour certaines personnes cette perspective st tout simplement insupportable, voir terrorisante.
La plupart du temps, en étant seul face à ce type de problème, la claustrophobie peut être vécu comme une honte.
L’hypnose et certaines techniques d’EMDR, de pleine conscience et de remédiation telle que l’IFS, permettent le plus souvent de pouvoir dépasser cette peur irrationnelle des espaces clos ou de se sentir enfermé.
Séance d’hypnose
Individuelle
José Colleatte hypnologue à Brive
hypnose Brive > José ColleatteJosé Colleatte - hypnologue à BriveDepuis 10 ans, je me consacre exclusivement à l'accompagnement en cabinet de personnes désireuse de changement. Après quelques années de coaching, les outils m’ont toujours semblé plus ou moins...
Vous êtes claustrophobe, voulez dépasser votre peur de l’enfermement, je vous accueille 7, rue Saint Grégoire à Brive La Gaillarde.
SOMMAIRE
- Définition de la claustrophobie
- Comprendre la claustrophobie
- Diagnostiquer la claustrophobie
- Quelles sont les causes de la claustrophobie ?
- Transfert et déplacement de la peur dans la claustrophobie
- L’hypnose pour accompagner les affects négatifs de La claustrophobie
- EMDR, thérapie sensorimotrice et pleine conscience
- La claustrophobie, une peur fondamentale ?
Comprendre et accompagner une phobie est souvent un voyage unique et personnel. Il est important de savoir qu’il n’est pas toujours possible de déterminer immédiatement à quoi est liée votre phobie. Bien que nous utilisions des techniques avancées telles que l’hypnose, l’IFS (Internal Family Systems) et l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing), ces méthodes nous aident à explorer en profondeur, mais ne garantissent pas toujours une réponse rapide ou simple.
Chaque phobie a sa propre histoire, et parfois, elle peut être le reflet de peurs ou d’expériences plus profondes que nous ne percevons pas immédiatement. Cela signifie que le processus nécessaire au dépassement de cette phobie peut être un travail de fond, nécessitant patience et persévérance. Le nombre de séances nécessaires pour résoudre une phobie varie d’une personne à l’autre. Si, quelques fois, une ou deux séances suffisent, tant mieux, je ne suis pas adepte des prolongations.
Votre engagement dans ce processus est essentiel, et je suis là pour vous accompagner à chaque étape. Ensemble, nous travaillerons à comprendre et à surmonter votre phobie des espaces clos, en tenant compte de votre rythme et de vos besoins uniques.
Définition de la claustrophobie
La claustrophobie, dérivant étymologiquement du latin ‘claustrum’, signifiant ‘fermé’, et du grec ‘phobos’, traduit par ‘peur’, peut être rigoureusement définie comme une peur irrationnelle et intense de se trouver dans des espaces restreints ou sans issues visibles. Elle se manifeste par une anxiété aiguë lorsqu’une personne est confinée dans des espaces ou des pièces qui lui semblent limitées en taille ou en ouvertures, comme des ascenseurs, des avions ou même des petites voitures.
Autrement dit, il s’agit d’une réaction émotionnelle excessive face à un environnement perçu comme menaçant par sa petitesse ou son confinement, qui déclenche une envie impérieuse de s’échapper pour éviter un sentiment d’enfermement. Cette peur est souvent disproportionnée par rapport au danger réel présenté par la situation.
La claustrophobie s’inscrit dans les troubles anxieux spécifiques, caractérisés non seulement par l’intensité de la peur dans des situations précises mais aussi par la reconnaissance, par l’individu, de l’irrationalité de cette peur. Néanmoins, cette prise de conscience ne suffit pas à empêcher l’apparition de la détresse et de l’évitement associés à la phobie. La claustrophobie, donc, n’est pas seulement un inconfort mais un obstacle tangible qui peut entraver significativement la qualité de vie de l’individu.
Comprendre la claustrophobie
Pour approfondir notre compréhension de la claustrophobie, il convient d’examiner ses symptômes et sa prévalence. Ce trouble phobique se manifeste par un éventail de symptômes qui peuvent être regroupés en catégories physiques, psychologiques et comportementales.
Symptômes de la Claustrophobie
Symptômes Physiques
Les manifestations physiques de la claustrophobie sont souvent les premiers indicateurs visibles de la phobie. Lors d’une réaction claustrophobique, l’individu peut expérimenter par exemple :
- Une accélération du rythme cardiaque ou des palpitations.
- Une transpiration excessive.
- Des tremblements.
- Un essoufflement ou une sensation d’étouffement.
- Des nausées ou une gêne abdominale.
- Des vertiges, pouvant aller jusqu’à un évanouissement.
- Une bouche sèche.
- Une difficulté à parler ou à penser clairement.
Symptômes Psychologiques
Au-delà des réponses physiologiques, la claustrophobie s’accompagne également de symptômes psychologiques. On trouve généralement des comportements assez typiques dans le champs de phobies comme :
- Une peur intense de perdre le contrôle.
- La peur de s’évanouir.
- La crainte de mourir.
- Des pensées catastrophiques concernant la situation comme “je ne m’en sortirait pas”, “je vais rester bloqué”…
- Une sensation de détachement de la réalité ou de soi-même, connue sous le nom de déréalisation ou dépersonnalisation.
Ces symptômes reflètent l’anxiété et la terreur que ressentent les individus face à la possibilité d’être confinés ou enfermés.
Comportements d’évitement
Les comportements d’évitement en relation avec la claustrophobie sont des stratégies mises en œuvre par les individus pour ne pas affronter les situations qui déclenchent leur anxiété. Ces comportements peuvent se manifester de différentes manières selon les contextes et les environnements. En évitant toutes situation plus ou moins en rapport avec la peur d’être enfermé, il n’est pas rare de constater chez les personnes claustrophobe que :
- Une personne claustrophobe pourrait choisir systématiquement d’utiliser les escaliers, même pour monter ou descendre de nombreux étages, pour éviter la sensation d’enfermement dans un ascenseur.
- Éviter les bus, les trains, ou le métro, surtout aux heures de pointe, pourrait être une stratégie d’évitement. La personne pourrait préférer marcher de longues distances ou utiliser un véhicule personnel pour se déplacer.
- Des activités comme le camping sous tente, la spéléologie, ou le cinéma, où l’espace est restreint ou sombre, peuvent être évitées.
- Une préférence pour les habitations avec de grands espaces ouverts, des plafonds hauts, et des fenêtres généreuses pour éviter la sensation d’enfermement.
- Opter pour des destinations de vacances où il n’est pas nécessaire de prendre des moyens de transport confinés, comme des croisières ou des vols long-courriers.
- Refuser des postes de travail qui exigent d’être dans de petits bureaux sans fenêtres ou d’effectuer des tâches dans des espaces confinés comme des archives ou des entrepôts.
- Reporter ou annuler des rendez-vous médicaux nécessitant l’usage d’appareils d’imagerie fermés, comme des scanners ou des IRM.
- Éviter les événements sociaux ou publics qui pourraient impliquer d’être dans des salles bondées ou des espaces clos, comme des concerts ou des conférences.
Ces comportements d’évitement peuvent parfois limiter considérablement la liberté de mouvement et les choix de vie de la personne, et peuvent même conduire à un isolement social si les situations évitées incluent des interactions sociales fréquentes. En comprenant ces comportements, on peut mieux saisir l’ampleur de l’impact de la claustrophobie sur la vie quotidienne et l’importance de chercher une aide.
Prévalence de la Claustrophobie
La prévalence de la claustrophobie varie selon les sources, reflétant les défis associés à l’évaluation des phobies spécifiques au sein de la population générale. Selon une source de StatPearls sur NCBI Bookshelf, environ 12,5% de la population serait affectée par cette phobie, avec une majorité de femmes parmi ceux qui la ressentent. D’autres données indiquent que jusqu’à 5% de la population générale des États-Unis pourrait souffrir de claustrophobie sous une forme ou une autre, y compris les versions plus légères de cette phobie. Dans le contexte spécifique du diagnostic par IRM et de la claustrophobie, jusqu’à 13% des patients ayant subi une IRM ont signalé avoir eu une crise de panique pendant la procédure.
Une autre étude citée par The Recovery Village rapporte que la claustrophobie est relativement courante, avec une estimation d’environ 2,2% de la population éprouvant une peur des espaces clos. Cette prévalence serait plus élevée chez les femmes et a tendance à apparaître pour la première fois à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. MentalHealth.com fournit une autre estimation, indiquant que 7,7% des personnes expérimentent la claustrophobie à un moment donné de leur vie, confirmant également que les phobies spécifiques comme la claustrophobie sont plus répandues chez les femmes.
Il est important de noter que de nombreuses personnes peuvent éprouver un inconfort dans des espaces clos sans pour autant répondre aux critères d’un trouble phobique.
Diagnostiquer la claustrophobie
Le diagnostic de la claustrophobie, comme pour toute condition médicale ou psychologique, relève de la compétence exclusive de professionnels de la santé qualifiés. En tant que personne ayant une connaissance approfondie dans le domaine, mais n’étant ni médecin, ni psychologue, ni psychiatre, je peux offrir un aperçu de ce que pourrait impliquer le processus de diagnostic, tout en soulignant que ceci est purement informatif et ne remplace en aucun cas un avis médical professionnel.
Les individus qui souffrent de claustrophobie identifient souvent eux-mêmes l’existence d’une peur intense et disproportionnée liée aux espaces confinés. Il est fréquent qu’ils prennent conscience du caractère irrationnel de leur anxiété sans avoir besoin d’un diagnostic formel. Ils savent que leur peur d’être enfermés est excessive et qu’elle influence de manière significative leur comportement au quotidien.
Voici les éléments clés souvent pris en compte pour établir un diagnostic de claustrophobie :
L’entretien clinique est fondamental. Il s’agit d’une discussion approfondie sur l’histoire de la peur de la personne, y compris les situations qui déclenchent l’anxiété et les réactions spécifiques à ces situations.
Critères Diagnostiques du DSM-5 ou de la CIM-10: Ces manuels fournissent des lignes directrices pour le diagnostic des troubles phobiques, y compris :
- Une peur marquée ou une anxiété concernant un ou plusieurs lieux ou situations de confinement (par exemple, avions, ascenseurs, salles de spectacle).
- La peur ou l’anxiété est déclenchée presque chaque fois que l’individu est confronté à la situation.
- La situation phobique est activement évitée ou subie avec une peur ou une anxiété intense.
- La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel posé par la situation spécifique et au contexte socioculturel.
- La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, généralement durant six mois ou plus.
- La peur ou l’anxiété entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Le clinicien évaluera la présence de symptômes physiques (comme les palpitations, la transpiration, les tremblements) et psychologiques (comme la peur de perdre le contrôle ou de mourir) lors de l’exposition à des espaces confinés. Il sera également tenu compte du degré auquel le patient évite les situations redoutées, et de l’impact de ces comportements d’évitement sur sa vie quotidienne. Il sera important d’exclure d’autres troubles psychiatriques ou médicaux qui pourraient mieux expliquer les symptômes, comme l’agoraphobie, les troubles de la panique ou certains troubles neurologiques.
Quelles sont les causes de la claustrophobie ?
Les causes de la claustrophobie sont multiples et peuvent être influencées par des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. Examinons chacun de ces éléments :
Contexte Historique et Culturel
Certaines théories suggèrent que la claustrophobie pourrait avoir des racines évolutionnaires, où les réactions de peur aux espaces confinés auraient été avantageuses pour la survie. Culturellement, les expériences vécues par une communauté ou des croyances partagées peuvent également façonner la perception des espaces confinés.
Facteurs Génétiques et Environnementaux
Des études sur les jumeaux et les familles indiquent que la claustrophobie peut avoir une composante héréditaire. Cependant, les facteurs environnementaux, tels que les expériences personnelles et l’exposition à des espaces confinés pendant l’enfance, peuvent interagir avec la prédisposition génétique pour développer cette phobie.
Les traumatismes
Un événement traumatisant impliquant un confinement peut déclencher la claustrophobie. Par exemple, être coincé dans un espace clos lors d’un accident ou être enfermé dans une pièce peut laisser une empreinte psychologique durable qui se manifeste par une peur des espaces confinés.
Les apprentissages vicariants
Observer quelqu’un d’autre éprouver une peur intense ou subir un traumatisme dans un espace confiné peut également conduire à la claustrophobie. Cela s’appelle l’apprentissage vicariant, où l’individu apprend la peur sans l’avoir expérimentée directement.
L’influence des médias
Les films et les séries, en particulier ceux de genre thriller ou horreur, mettent souvent en scène des personnages confrontés à des situations extrêmes de confinement qui peuvent provoquer une réaction émotionnelle intense chez le spectateur. Par exemple, des films comme “Buried” où le protagoniste est enfermé vivant dans un cercueil, ou “127 Hours” qui raconte l’histoire vraie d’un alpiniste coincé par un rocher, mettent en lumière des situations de confinement extrême. De telles représentations peuvent laisser une impression durable et contribuer à une peur des espaces clos.
La peur d’aller en prison
La peur de l’incarcération est un thème récurrent dans la société, souvent relayé par les médias, qui peut engendrer ou renforcer la crainte des espaces confinés. Les reportages sur les conditions de vie en prison ou les films traitant de la vie carcérale exposent les individus à l’idée d’être confinés contre leur volonté, ce qui peut être particulièrement anxiogène.
L’éducation parentale
Les menaces ou punitions impliquant l’enfermement, telles que d’être enfermé dans une chambre ou un placard, peuvent avoir un impact profond sur les jeunes esprits. Ces méthodes disciplinaires, si elles sont utilisées de manière excessive ou en l’absence d’un soutien émotionnel adéquat, peuvent semer les graines d’une peur future des espaces clos. Les enfants apprennent à associer les espaces confinés à des sentiments de punition, d’isolement et de peur.
Transfert et déplacement de la peur dans la claustrophobie
Dans la claustrophobie, l’objet phobique – l’enfermement – peut souvent servir de symbole ou de substitut à des angoisses et des peurs plus profondes, reflétant ainsi des mécanismes de transfert et de déplacement de la peur.
L’enfermement comme Symbole
L’idée d’être enfermé peut symboliser des peurs plus larges et plus profondes. Par exemple, la claustrophobie peut être le reflet d’une peur de la perte de contrôle ou d’autonomie. L’enfermement physique dans un espace restreint pourrait représenter métaphoriquement une peur d’être piégé dans d’autres aspects de la vie, comme une relation, un emploi, ou même un état mental.
Transfert de Peurs Internes
Les peurs internes, telles que la peur de l’abandon, de l’échec, ou de l’insuffisance, peuvent être transférées sur des objets ou des situations extérieurs. Ainsi, l’enfermement dans un espace confiné devient un réceptacle pour ces angoisses internes, les rendant plus faciles à identifier et à éviter, même si cela est symbolique.
Déplacement des Anxiétés
Le déplacement se produit lorsque l’anxiété liée à une source de peur difficile à affronter est redirigée vers une autre cible, dans ce cas, l’espace confiné. Cela peut être une façon pour l’esprit de gérer des émotions ou des souvenirs qui sont trop douloureux ou difficiles à affronter directement. Par exemple, une personne ayant vécu un traumatisme dans l’enfance pourrait développer plus tard une claustrophobie, où la peur de l’enfermement est en réalité un déplacement de la peur liée au traumatisme initial.
Représentation des Conflits Internes
La claustrophobie peut également servir de représentation extérieure des conflits internes. Des sentiments d’oppression, de restriction ou d’isolement dans la vie personnelle ou professionnelle peuvent être projetés sur la peur des espaces clos, donnant à l’individu une manière tangible de reconnaître et de réagir à ces sentiments.
Reconnaître que la claustrophobie peut être un symptôme d’angoisses plus larges est crucial pour un accompagnement plus efficace. Cela permet non seulement d’appréhender la peur spécifique de l’enfermement, mais aussi d’aborder les problèmes sous-jacents plus complexes qui peuvent nécessiter une exploration plus profonde en accompagnement. Les thérapies transpersonnelles, psychodynamiques ou existentielles, par exemple, peuvent être particulièrement utiles pour explorer ces dimensions plus profondes de la claustrophobie. Elles s’articulent très bien en complémentarité de l’hypnose.
L’hypnose pour accompagner les affects négatifs de La claustrophobie
L’hypnose est une technique thérapeutique qui peut être particulièrement efficace pour accompagner et traiter les affects négatifs associés à la claustrophobie. Voici comment l’hypnose peut être utilisée dans ce contexte :
Réduction de l’Anxiété et de la Peur
L’hypnose aide à atteindre un état de relaxation profonde et de concentration focalisée. En induisant cet état, l’hypnothérapeute peut travailler à diminuer les réponses d’anxiété et de peur associées à la claustrophobie. Cela peut impliquer des techniques de visualisation où le patient s’imagine en sécurité dans un espace confiné ou se voit gérer calmement une situation auparavant redoutée.
Modification des Schémas de Pensée
L’hypnose permet de modifier les schémas de pensée négatifs ou irrationnels. Grâce à la suggestion, le thérapeute peut aider à restructurer les croyances et les perceptions erronées concernant les espaces clos, favorisant ainsi une réponse plus saine et plus adaptée dans ces situations.
Exploration des Causes Profondes
L’état hypnotique peut faciliter l’accès à l’inconscient, permettant au patient et au thérapeute d’explorer les racines émotionnelles ou les expériences passées qui peuvent contribuer à la claustrophobie. Cette exploration peut aider à comprendre et à résoudre des conflits internes ou des traumatismes antérieurs qui se manifestent sous forme de claustrophobie.
Renforcement de la Confiance et de l’Auto-Efficacité
L’hypnose peut être utilisée pour renforcer la confiance en soi et le sentiment d’auto-efficacité. En visualisant des expériences réussies de gestion de la claustrophobie, le patient peut développer une croyance plus forte en sa capacité à surmonter sa peur.
Gestion de la Réponse Physique
L’hypnothérapie peut aider à gérer les symptômes physiques de la claustrophobie, tels que la tachycardie, l’hyperventilation ou les tremblements. Par des techniques de relaxation et de respiration, les patients apprennent à contrôler leur réponse physique à l’anxiété.
Désensibilisation et Exposition Imaginative
L’exposition à la peur dans un environnement contrôlé et sûr, comme celui proposé par l’hypnose, peut être une forme efficace de thérapie. En imaginant progressivement des situations de plus en plus proches de l’objet phobique, le patient peut graduellement diminuer sa réponse de peur.
EMDR, thérapie sensorimotrice et pleine conscience
Le couplage de l’hypnose avec des techniques comme l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) et les thérapies sensorimotrices peut offrir une approche plus holistique et efficace dans l’accompagnement psychothérapeutique, surtout pour des troubles comme la claustrophobie.
En effet, la claustrophobie peut être liée à des expériences traumatisantes ou stressantes. L’EMDR, en travaillant directement sur les souvenirs traumatiques par des mouvements oculaires ou d’autres formes de stimulation bilatérale, aide à retraiter ces souvenirs de manière à réduire leur charge émotionnelle. L’hypnose, de son côté, offre un accès profond à l’inconscient, permettant une exploration et une restructuration en profondeur des souvenirs et des croyances. En combinant ces deux approches, il est possible de travailler sur le trauma à différents niveaux de conscience.
Les thérapies sensorimotrices, qui se concentrent sur les réponses corporelles et sensorielles aux expériences traumatiques ou stressantes, peuvent être efficacement couplées à l’hypnose pour aider les patients à mieux reconnaître et gérer leurs réactions physiques et émotionnelles. L’hypnose peut renforcer la prise de conscience corporelle et émotionnelle, facilitant ainsi le travail sensorimoteur.
L’hypnose, avec ses techniques de visualisation et de renforcement positif, peut augmenter le sentiment de contrôle et de compétence du patient. L’EMDR et les thérapies sensorimotrices, en traitant les aspects traumatiques et en renforçant l’ancrage dans le présent, contribuent également à l’empowerment et à la résilience du patient. Ensemble, ces approches aident à construire une base solide pour la récupération.
L’utilisation combinée de ces techniques permet un traitement plus holistique. L’EMDR cible spécifiquement les souvenirs traumatiques et leurs répercussions psychologiques, tandis que les thérapies sensorimotrices se concentrent sur les réponses corporelles. L’hypnose, quant à elle, offre un cadre pour intégrer ces expériences et favoriser une guérison globale. Chaque technique a ses forces, et leur combinaison permet de travailler sur différents aspects du trouble. L’hypnose peut préparer le terrain en calmant l’anxiété et en instaurant un état de réceptivité, rendant les séances d’EMDR ou de thérapie sensorimotrice plus productives.
En somme, le couplage de l’hypnose avec l’EMDR et les thérapies sensorimotrices permet d’aborder la claustrophobie (et d’autres troubles anxieux) de manière plus complète et personnalisée, en traitant à la fois les aspects émotionnels, cognitifs et corporels du trouble.
La claustrophobie, une peur fondamentale ?
La question de savoir si la claustrophobie est une peur fondamentale nécessite d’examiner la nature intrinsèque de cette phobie et ses liens possibles avec des mécanismes psychologiques et évolutionnaires profondément ancrés.
La claustrophobie pourrait être considérée comme une peur fondamentale en raison de ses possibles origines évolutionnaires. La peur des espaces confinés peut être interprétée comme un mécanisme de survie hérité de nos ancêtres. Dans un environnement primitif, éviter les espaces clos aurait pu protéger contre les prédateurs et autres dangers, rendant cette peur bénéfique pour la survie. Cette phobie est souvent liée à un sentiment intense de menace et à un besoin urgent de fuir, ce qui reflète un instinct de survie fondamental. Cette réaction instinctive peut être considérée comme un héritage ancestral visant à assurer la protection et la sécurité.
Mais, bien que certains aspects de la claustrophobie puissent être considérés comme fondamentaux, il est important de reconnaître l’impact des facteurs culturels et personnels. Les expériences de vie, l’éducation, et les influences culturelles jouent un rôle crucial dans la façon dont la claustrophobie se développe et se manifeste chez l’individu.
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