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Haut potentiel intellectuel

Accompagner l’adulte surdoué à Brive

Depuis plus de 20 ans j’accueille des personnes à haut et très haut potentiel intellectuel dans un cadre professionnel puis en cabinet d’hypnose depuis plus de 10 ans. Mon accompagnement s’origine dans l’hypnose mais également dans la P.N.L. (programmation neuro linguistique), la C.N.V (communication non violente), l’E.M.D.R., la mindfullness, les thérapies sensorimotrices, L’I.F.S. (internal family system), les neurosciences…

haut potentiel intellectuel

L’accompagnement de la personne à haut potentiel va nécessité, la plupart du temps, un rapport de confiance fort, de la transparence, de la pertinence… Ce qui se conçoit bien, s’exprime bien. C’est avec plaisir que j’aurais à vous accueillir à Brive la gaillarde.

Séance d’hypnose

Individuelle

José Colleatte hypnologue à Brive

José Colleatte hypnologue à Brive

hypnose Brive > José ColleatteJosé Colleatte - hypnologue à BriveDepuis 10 ans, je me consacre exclusivement à l'accompagnement en cabinet de personnes désireuse de changement. Après quelques années de coaching, les outils m’ont toujours semblé plus ou moins...

Vous êtes HPI, HQI, THPI, THQI, vous rencontrez une difficulté, je vous accueille 7, rue saint Grégoire à Brive La Gaillarde.

Sans nier les difficultés rencontrées par les personnes surdouées, zèbres, HPI, HQI, THPI, THQI qui se reconnaissent la plupart du temps comme des OVNI, des martiens, des atypiques, se sentent bien souvent en marge, à coté, en dehors plutôt qu’au dessus, il n’en demeure pas moins que :

Le haut potentiel intellectuel n’est pas une pathologie !

Un certain nombre de personnes à haut potentiel intellectuel peuvent se retrouver en souffrance, en déshérence en matière d’accompagnement, frappées d’un fort sentiment de solitude ou d’incompréhension.
Les accompagner dans une relation d’aide n’est souvent possible qu’après qu’un rapport stimulant soit établi.

Changer, aller vers ses désirs, se sentir autorisé à reconnaître ses modes de fonctionnement différenciant dans un premier temps en les identifiant mieux, puis exploiter ce potentiel à travers la réalisation d’actions porteuses des valeurs incarnées par la personne elle-même, leur donner du sens.
Aller vers un alignement, une unicité, redéfinir les contours de sa personnalité va régulièrement passer par des propositions psychoéducatives argumentées, précises, transparentes, sensées.

Qu’est-ce que le HPI ?

Il n’existe aucune définition officielle du haut potentiel intellectuel. Généralement, le haut potentiel intellectuel ou HPI, se réfère à une capacité cognitive supposée nettement supérieure à la moyenne. Cette condition est généralement caractérisée par un quotient intellectuel ou QI de 130 ou plus lors de tests standardisés (WAIS, par ex.)

Le portrait-robot de la personne à haut potentiel

caricature surdoué

Brillant, seul dans le tumulte de ses propres pensées… L’image caricatural du surdoué

Dans les écrits concernant les personnes surdouées, Il n’est pas rare d’avoir une description de ce que serait une personne HPI. souvent décrite par caractéristiques spécifiques, un champs de croyances spécifiques, qui peuvent devenir caricaturales voire pathologisantes.

Commençons donc par une caricature plus ou moins standardisée du surdoué. Les personnes à haut potentiel intellectuelles seraient rapides, seules, curieuses, en décalage avec les autres, en recherche de sens… Elles seraient caractérisées par une soif d’apprendre, une pensée divergente, une pensée en arborescence, une capacité à s’intéresser à des domaines variés, une capacité à faire des liens entres ces disciplines, une créativité débordante, une pensée turbulente, une sur-efficience mentale… Souvent frappé d’un fort sentiment de solitude, du syndrome de l’imposteur, de procrastination ou de sur-activité, de perfectionnisme, la personne à haut potentiel serait frappée d’un mal profond et d’un rapport à la justice très profond. Développant un humour spécifique, grinçant de deuxième voire de troisième degré, les implicites des personnes à haut potentiel rendraient la communication et le lien avec autrui plus difficile pour ne pas dire impossible.

Souvent caractérisé par des perceptions spécifiques, une sensibilité particulière, les personnes surdouées sont souvent décrites comme hypersensibles, quelques fois hyperesthésiques (trop sensibles aux odeurs, aux sons, aux lumières…), rendant les réactions au stimuli environnementaux exacerbées.

La personne surdoué serait également prédisposée à être victime de dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie…

Frappé d’un ennui profond à l’école ou au travail, la profondeur de sa pensée l’amènerait naturellement à gouter au tourments de la vie de façon plus délicate pour na pas dire plus difficile, l’exposant plus favorablement au stress et à l’anxiété.

Posons dès à présent que si les caractéristiques suivantes peuvent être révélateur d’un haut potentiel intellectuel elles ne signent pour autant pas le surdon. Leur absence ne l’exclut pas non plus.

Nous voilà bien avancé, n’est-ce pas. D’autant qu’il est important de souligner que le HPI n’est pas un gage de succès ou de bien-être automatique. Les personnes à haut potentiel peuvent faire face à des défis qui sont les leurs, et, comme tout un chacun, peuvent rencontrer des difficultés dans le champ de la socialisation, de l’estime qu’elles se portent, de la confiance qu’elles peuvent avoir dans leur capacité à vivre.

Comment se saisir de son potentiel, comment envisager la socialisation, comment trouver son axe, devenir soi-même? Ce sont des questions qui se posent régulièrement en cabinet, nous menant la plupart du temps à considérer un champ émotionnel hypersensible, des parcours de vie de maltraitance ou trop rigides, les modes d’évolutions, l’identité…

Avant de vouloir aller plus avant sur l’accompagnement de l’adulte surdoué, posons le cadre de ce dont nous parlons.

Les termes qui désignent le haut potentiel intellectuel

  • HPI (Haut Potentiel Intellectuel) : Terme générique fréquemment utilisé dans la francophonie pour désigner les personnes ayant un QI élevé.
  • HQI (Haut Quotient Intellectuel) : Similaire à HPI.
  • THPI (Très Haut Potentiel Intellectuel) : Utilisé pour décrire les individus à l’extrémité supérieure du spectre, souvent avec un QI supérieur à 145.
  • THQI (Haut Quotient Intellectuel) : Similaire à THPI.
  • Surdoué : Si ce terme est très régulièrement utilisé, il est pourtant bien rare que les personnes elles-mêmes se décrivent comme tel.
  • Génie : Terme le plus souvent utilisé pour désigner quelqu’un qui a manifesté une capacité exceptionnelle dans un ou plusieurs domaines, pas seulement intellectuels.
  • Zèbre : Popularisé par la psychologue française Jeanne Siaud-Facchin, il sert à décrire les personnes à haut potentiel, en mettant l’accent sur leur différence et leur singularité, tout comme les rayures uniques d’un zèbre.
  • Douance : Utilisé au Québec et dans certaines régions francophones, il désigne un potentiel naturel exceptionnel.
  • Précoce ou Enfant précoce (EIP): Souvent utilisé pour les enfants qui montrent des capacités cognitives avancées pour leur âge.
  • Gifted : Terme anglais équivalent à doué ou surdoué, largement utilisé dans la littérature scientifique et populaire anglophone.
  • Personne à fort potentiel : Une formulation alternative qui évite l’accent sur le “haut” et “bas” potentiel, pour se concentrer sur la force du potentiel.

Il est important de noter que tous ces termes peuvent avoir des connotations différentes selon le contexte et l’interlocuteur. Ils peuvent aussi porter avec eux des stéréotypes ou des attentes spécifiques, ce qui peut influencer la manière dont les personnes à haut potentiel sont perçues et se perçoivent elles-mêmes.

Un peu d’histoire sur le haut potentiel

Binet et Simon : L’age mental

L’histoire du concept de haut potentiel intellectuel prend racine dans les travaux d’Alfred Binet, un psychologue français du début du 20e siècle. Binet, avec son collègue Théodore Simon, ont été mandatés par le gouvernement français pour développer un moyen d’identifier les élèves qui auraient besoin d’une aide éducative spéciale. Leur travail a conduit à la création de la première échelle de mesure de l’intelligence.

Binet et Simon n’avaient pas pour objectif d’identifier les individus à haut potentiel, mais plutôt de détecter les retards scolaires. Ils ont introduit le concept d’âge mental, qui était une mesure de la performance intellectuelle d’un enfant par rapport à la moyenne des enfants du même âge. L’idée était qu’un enfant dont les capacités cognitives correspondaient à celles attendues pour son âge avait un âge mental équivalent à son âge chronologique.

Williman Stern : Le QI

William Stern, un psychologue allemand, a proposé le terme “Quotient Intellectuel” en 1912 pour décrire une méthode de mesure de l’intelligence humaine. Son approche reposait sur la formule :

QI = (Age Mental / Age réel) x100.

Dans cette formule, l’âge mental était déterminé par les performances d’un individu à des tests d’intelligence conçus par Alfred Binet et Théodore Simon. Si un enfant de 10 ans obtenait des résultats aux tests équivalents à ceux d’un enfant moyen de 12 ans, son QI était alors de 120.

Avec le temps, cette méthode de calcul du QI a été remplacée par des scores basés sur la distribution normale et les échelles de QI standardisées.

Lewis Terman : Les surdoués

L’échelle de Binet-Simon a ensuite été adaptée par Lewis Terman aux États-Unis, qui a élargi son utilisation pour identifier les enfants considérés comme « surdoués ». Terman a proposé que les individus avec un QI de 140 ou plus soient considérés comme surdoués, un peu plus haut que le seuil de 130 qui est souvent utilisé aujourd’hui.

Aujourd’hui

Le QI de 130 comme seuil de haut potentiel intellectuel est effectivement devenu une sorte de norme même si cette limite de 130 est purement aléatoire et ne correspond à rien de concret. Il n’y a donc pas de seuil au delà duquel les choses changeraient comme par magie. Sans nier que tout un chacun à des capacités cognitives plus ou moins importantes, il est essentiel de bien comprendre qu’il n’y aurait pas un monde “neurotypique” et un monde “neuroatypique”.

Il est important de noter que le QI n’est qu’une mesure parmi d’autres, et qu’il ne capture pas toutes les dimensions de l’intelligence ou de la douance. Le haut potentiel intellectuel tel qu’on le conçoit aujourd’hui est une construction qui a évolué bien au-delà des intentions originales de Binet. La recherche moderne reconnaît une diversité de talents et de compétences qui peuvent ne pas être pleinement capturés par les tests de QI.

Par exemple, des modèles comme celui des intelligences multiples de Howard Gardner, ou la conception triarchique de l’intelligence de Robert Sternberg, proposent une vision plus large et plus nuancée de ce que signifie être intelligent ou à haut potentiel.

Les tests standardisés

Dans le champ de l’accompagnement avec les personnes à capacité cognitives percutantes, la question des tests se pose souvent. “Suis-je vraiment concerné(e) ?”, “Et si je ne l’étais pas”, “Je suis bien trop nul(le) pour être concernées”, “je vais passer un test parce que ça expliquerait bien des choses”…

N’étant ni médecin, ni psychologue, ni psychiatre, je ne réalise pas de tests, je ne pose aucun diagnostique et mon approche est non pathologisante. La question de savoir s’il faut ou non, passer un test se pose quelquefois. Vous seul(e) savez ce qui est bon pour vous, et nous déterminerons ensemble, la façon de questionner les tests afin que vous soyez en mesure de prendre votre décision tranquillement, sereinement, en toute sincérité avec vous même.

Précisons quels sont ces tests

  1. Wechsler Adult Intelligence Scale (WAIS) : C’est le test de QI le plus couramment utilisé pour adultes. Il évalue différents types d’intelligence, y compris la logique, la compréhension verbale, et la mémoire de travail.
  2. Wechsler Intelligence Scale for Children (WISC) : Cette version du test Wechsler est adaptée pour les enfants et les adolescents.
  3. Stanford-Binet Intelligence Scales: Un des plus anciens tests de QI, utilisé à l’origine par Lewis Terman dans ses études sur les enfants surdoués. Il mesure cinq facteurs de l’intelligence : le raisonnement fluide, la connaissance, le traitement visuo-spatial, la mémoire de travail et la vitesse de traitement.
  4. Mensa IQ Test: Mensa, l’organisation internationale pour les personnes à haut potentiel, utilise ses propres tests de QI ou accepte les scores d’autres tests de QI standardisés pour l’admission.
  5. Raven’s Progressive Matrices: C’est un test non verbal conçu pour mesurer l’intelligence fluide, c’est-à-dire la capacité à résoudre de nouveaux problèmes sans faire appel à des connaissances préalablement acquises.
  6. Cattell Culture Fair Intelligence Test (CFIT) : Ce test mesure l’intelligence fluide et est conçu pour être moins influencé par les facteurs culturels et linguistiques. Le CFIT utilise une échelle de QI différente, avec une moyenne fixée à 100 et un écart-type de 24. Cela signifie que les scores du CFIT sont distribués plus largement que ceux des tests utilisant une échelle avec un écart-type de 15. Par conséquent, un score qui serait considéré comme haut potentiel selon l’échelle de Cattell ne serait pas nécessairement équivalent à un score de 130 sur une échelle avec un écart-type de 15.
  7. Cattell Verbal Scales : Bien que moins utilisées que le CFIT, ces échelles évaluent des aspects plus verbaux de l’intelligence, tout en essayant de maintenir une approche culturellement neutre.

Tableau représentant les équivalences de scores pour différents tests de QI, en tenant compte de leur moyenne et de leur écart-type standard :

Test Average IQ Standard Deviation High Potential IQ (≥)
Wechsler (WAIS, WISC) 100 15 130
Stanford-Binet 100 15 130
Test de mensa 100 15 130
Matrices de Raven 100 15 130
Cattell Culture Fair III 100 24 148
Cattell Verbal Scales 100 24 148

Ce tableau montre que pour les tests utilisant un écart-type de 15 (comme Wechsler, Stanford-Binet, Mensa, et Raven), un score de 130 ou plus est généralement considéré comme indiquant un haut potentiel intellectuel. Pour les tests de Cattell, qui utilisent un écart-type de 24, le score équivalent pour le haut potentiel est de 148 ou plus.

courbes de distribution normale pour différents tests de QI

  • La courbe bleue représente les tests utilisant un écart-type de 15 (comme Wechsler, Stanford-Binet, etc.). La zone bleue ombrée indique la plage des scores de haut potentiel intellectuel (QI de 130 ou plus).
  • La courbe en pointillés orange représente les tests de Cattell, qui utilisent un écart-type de 24. La zone orange ombrée indique la plage de scores pour le haut potentiel intellectuel selon ces tests (QI de 148 ou plus).

L’accompagnement de la personne à haut potentiel intellectuel

L’auto assistance

S’il ne s’agit pas de nier les difficultés rencontrées par tout un chacun, dans le cadre des personnes à haut potentiel intellectuel voire à très haut potentiel intellectuel, les démarches engagées peuvent être nombreuses. Lorsque ces démarches ne sont pas couronnées de succès, les personnes surdouées ont tendance à effectuer leurs recherches de façon autonome.
C’est à la fois une force et dans le même temps, ce type de démarches peuvent finir par nuire à l’individu. Si s’informer est souvent une première étape utile pour comprendre ses propres expériences, cela peut également mener à des conclusions hâtives ou à une auto-identification problématique avec certaines pathologies ou conditions, comme le haut potentiel intellectuel.
Il faut dire que les personnes concernées par une sur efficience mentale sont assez mal aidées.
« Trop intelligent pour être heureux », « souffrance et douance », « je pense trop », « rompre avec la souffrance », « femme surdouée, double défi », « adulte surdoué, cadeau ou fardeau ? » , « apprendre à faire simple quand on est compliqué », « intelligent, trop intelligent », « comme un oiseau dans un bocal », « pourquoi trop penser rend manipulable », « différences et souffrances de l’adulte surdoué », « dysfonctionnel »…

Attribuer tout son mal-être à une caractéristique telle que le haut potentiel peut amener à une forme de fatalisme, où l’on se sent piégé par cette condition intrinsèque. Cela peut entraver le processus de développement en empêchant de chercher des solutions adaptatives ou de développer des stratégies efficaces.

Si lorsque nous traversons des périodes de trouble émotionnel, qu’il s’agisse de dépression, de burn-out ou d’autres formes de blocages, il est bien naturel de chercher des réponses dans les livres pour éclairer notre chemin. Il est cependant crucial de comprendre que si certains ouvrages peuvent offrir des perspectives précieuses, d’autres peuvent involontairement nous confiner dans des cycles de pensées qui renforcent notre mal-être.
En tant qu’individus, notamment ceux qui se reconnaissent dans le haut potentiel intellectuel, nous pourrions donc être tentés d’attribuer nos défis à cette unique facette de notre identité, ce qui peut limiter notre capacité à évoluer au-delà de notre état actuel.
Il est donc indispensable de demeurer critique et sélectif quant aux lectures que nous choisissons et de les considérer comme un possible omplément à un accompagnement.
La connaissance de soi est un voyage, et le mieux-être ne réside pas uniquement dans la compréhension intellectuelle de nos maux, mais aussi dans l’engagement actif dans des démarches d’accompagnement adaptées, d’oser aller à la rencontre de qui nous sommes vraiment.

Dans le champs de l’accompagnement que je vous propose, peut-être de commencer par ce qui est probablement à considérer en premier lieu, nous ne sommes pas notre potentiel…

Nous avons un haut potentiel, nous ne sommes pas des hauts potentiels

Cette distinction est cruciale. Dire que les personnes “ont un haut potentiel” plutôt que “sont des hauts potentiels” reconnaît leurs facettes multiples, évitant de les réduire à une seule caractéristique de leur identité. Cette nuance est importante car elle permet de séparer l’individu de ses capacités, ce qui est particulièrement pertinent lorsqu’on considère les aspects émotionnels et psychologiques du haut potentiel.

Autrement dit, lorsqu’une personne est considérée ou se considère comme étant son potentiel, nous entrons dans des problématiques identitaires. Cristalliser une part fixe de son identité, une sorte d’étiquette inamovible. Cela peut entraîner une rigidité dans la perception de soi et dans l’interaction avec le monde. Si une personne vit des difficultés ou des échecs, elle peut ressentir une dissonance intense car ces expériences semblent contredire l’aspect central de son identité. De plus, si le haut potentiel est perçu comme l’essence même de l’individu, cela peut créer une pression pour répondre constamment à des attentes élevées, aussi bien les siennes que celles des autres, ce qui peut mener à de l’anxiété, de la dépression ou d’autres problèmes émotionnels.

En revanche, si les individus reconnaissent qu’ils “ont” un haut potentiel, cela permet de percevoir que leur identité est composée de nombreux autres éléments. Dans le cadre des niveaux logiques en PNL, cela correspondrait à une caractéristique ou une capacité au niveau des comportements ou des compétences, plutôt qu’à une définition au niveau de l’identité. Cela permet une plus grande flexibilité et adaptabilité; les capacités ne définissent pas l’individu, mais sont plutôt des outils à sa disposition. Si une difficulté survient, elle peut être perçue comme un défi à surmonter plutôt que comme une remise en question de l’identité même de la personne.

Cette approche ouvre la voie à un développement personnel plus équilibré, où les individus peuvent s’adapter, apprendre et grandir sans se sentir limités par un aspect de leur être. Cela favorise une meilleure résilience émotionnelle, en évitant que les personnes ne se sentent ébranlées dans leur totalité lorsqu’elles rencontrent des obstacles ou des échecs. En somme, cela contribue à une meilleure stabilité, une robustesse, où les individus sont plus que la somme de leurs capacités, et où leurs valeurs, expériences et choix jouent un rôle tout aussi essentiel dans leur définition de soi.

Haut potentiel et hypersensibilité

Si on s’en réfère aux travaux de Aron sur l’hypersensibilité mettant l’accent sur la manière dont les expériences de vie, notamment durant l’enfance, peuvent influencer le développement de caractéristiques comme l’hypersensibilité, soit parce que les personnes sont victimes de violence, soit parce qu’elles sont sur-sollicité dans un cadre bienveillant… Pour autant, plutôt que d’affirmer que les surdoués sont hypersensibles, j’ai tendance à penser que l’on pourrait renverser la proposition.
En se référant au processus d’apprentissage, un parcours de vie stimulant en tant qu’enfant (dans le champ de la valence émotionnelle positive ou négative) ouvre les voies d’un apprentissage plus aisé et plus rapide. Les expériences intenses ou stimulantes peuvent engendrer une plus grande capacité à traiter et à réagir aux informations, à développer une pensée critique, et à acquérir des compétences adaptatives.

Il est cependant important de nuancer cette perspective. D’abord, le haut potentiel intellectuel n’est pas uniquement le produit de l’environnement ou des expériences de vie. Il existe également des composantes innées, comme des prédispositions génétiques, qui peuvent jouer un rôle. Ensuite, si des expériences stimulantes peuvent favoriser le développement intellectuel, elles peuvent aussi, dans certains cas, entraîner des répercussions émotionnelles ou psychologiques négatives lorsque les expériences négatives vécues dans l’enfance ont conduit à des traumatismes extrêmes au point d’affecter le développement émotionnel et cognitif.

La relation entre ces facteurs et le haut potentiel intellectuel est bien entendu beaucoup plus complexe et ne peut être réduite à un jeu de causalités simples.

Quoiqu’il en soit, la relation aux émotions peut-être relativement délicate chez les personnes à haut potentiel, les voies d’actions en la matière ne s’inscrivant pas dans le champ du mental, c’est un parcours qui ouvre une brèche dans certaines de nos certitudes, et laisse, le plus souvent, place à un apaisement profond.

Haut potentiel intellectuel et socialisation

Evolution des systeme de valeur des personnes surdouées

Evolution des système de valeur, QUID des personnes surdouées ?

La théorie de Clare Graves, souvent associée à la Spirale Dynamique, décrit comment les individus et les sociétés évoluent à travers différents niveaux de conscience et de systèmes de valeurs. À des niveaux plus avancés de cette spirale, la conscience des individus se caractérise par une compréhension plus profonde des complexités sociales, culturelles et existentielles. Cela se manifeste notamment par une prise de conscience accrue des inégalités et un désir de justice sociale.
il y a une sensibilité accrue aux disparités et aux injustices sociales. Les individus commencent à voir au-delà de leur propre expérience personnelle et à comprendre les systèmes sociaux, économiques et politiques qui contribuent aux inégalités. Cette prise de conscience est souvent accompagnée d’un désir de comprendre les causes profondes des inégalités et de rechercher des solutions systémiques.
Les individus à ce stade de développement tendent à penser de manière plus holistique et systémique. Ils sont capables de reconnaître l’interdépendance des différents aspects de la société et de voir comment les changements dans une partie du système peuvent affecter l’ensemble. Cela les conduit à envisager des solutions qui sont intégrées et globales, plutôt que fragmentées.
Une éthique fondée sur le soin et la compassion pour les autres devient prédominante. Ces individus sont souvent motivés par un désir d’aider les autres et de contribuer à un monde plus équitable et juste. Ils cherchent à établir des relations et des systèmes sociaux qui sont basés sur la compréhension mutuelle, le respect et l’égalité.
La prise de conscience se traduit souvent (pas toujours) par une action. Cela peut impliquer un engagement dans des mouvements sociaux, des efforts de plaidoyer, ou la création de projets ou d’organisations visant à promouvoir l’équité et la justice sociale. Il y a une volonté de mettre en œuvre des changements concrets dans la société pour aborder les racines des inégalités.

C’est souvent une dimension méconnue pourtant à considérer pleinement au delà même du fait que nous sommes limités dans notre capacité à communiquer de façon évidente en fonction de notre propre niveau de QI et de celui des interlocuteurs.

Range de QI dans la communication

Selon Ferguson, la probabilité d’entrer et de rester dans une profession intellectuellement élitiste augmente avec le QI jusqu’à environ 133, mais diminue ensuite considérablement : elle chute d’environ un tiers à 140 et de 97% à 150 IQ​​. Cette recherche suggère que les personnes avec un QI supérieur à 140 sont souvent exclues de manière inappropriée des professions intellectuellement élitistes, ce qui constitue une perte pour la société et une tragédie personnelle pour les individus concernés​​​​.

En outre, les études montrent que dans des professions telles que médecins, professeurs ou PDG, le QI moyen se situe autour de 125, avec une déviation standard d’environ 6.5, indiquant que la grande majorité des professionnels dans ces domaines ont des QI compris entre 112 et 138​​.

Ces résultats indiquent que les personnes avec un QI très élevé (au-delà de 150) se retrouvent souvent isolées ou mal comprises dans les environnements professionnels et sociaux, car leurs modes de pensée et de communication peuvent être substantiellement différents de ceux des personnes ayant un QI plus proche de la moyenne​​. (voir)

D.K. Simonton, un psychologue réputé pour ses recherches sur la créativité et le génie, a également trouvé que l’efficacité persuasive est maximale lorsque la différence de QI entre l’orateur et l’audience est d’environ 20 points. Cette observation suggère qu’une communication efficace et influente se produit le plus souvent lorsque l’écart de QI entre les individus n’est pas trop important.

Cette découverte a été corroborée par des études empiriques sur le succès des managers et des leaders, qui culmine entre un écart d’environ 1.0 à 1.2 écart-type​​. De plus, les leaders efficaces tendent à être les plus convaincus par des conseillers dont le QI est supérieur d’environ 20 points au leur, ce qui suggère un plafond naturel pour la communication et la compréhension dans des contextes professionnels​​. Ces constatations sont importantes car elles mettent en lumière comment l’intelligence, mesurée par le QI, peut influencer la dynamique des relations professionnelles et sociales. Elles suggèrent qu’un équilibre doit être trouvé entre similitude et différence dans les niveaux d’intelligence pour une interaction optimale, que ce soit dans le leadership, la gestion, ou d’autres formes de communication interpersonnelle.

Leta Hollingworth, une psychologue pionnière dans le domaine de l’éducation des enfants surdoués au début du 20e siècle, a apporté des contributions significatives à la compréhension du haut potentiel intellectuel. Concernant le “range” de QI, Hollingworth a noté que les enfants avec un QI supérieur à 130 se distinguaient nettement de leurs pairs. Elle a observé que plus le QI d’un enfant était élevé, plus il était susceptible de se sentir différent ou isolé de ses pairs.

Elle a proposé l’idée d’une plage de QI au sein de laquelle les individus peuvent interagir socialement de manière efficace et confortable. Selon elle, les différences de QI au sein de cette plage sont suffisamment faibles pour ne pas entraver significativement les interactions sociales. Bien qu’elle n’ait pas défini de plage numérique spécifique, elle a souligné que les écarts importants de QI pouvaient créer des difficultés de communication et de compréhension mutuelle.

Nous ne communiquons bien qu’avec des personnes dont le QI ne s’éloigne pas trop du notre

Cette courbe montre le pourcentage de la population avec lequel une personne peut communiquer efficacement, en considérant un “range de communication évident” de 1,2 écart-type autour de son propre score de QI, selon l’échelle de Wechsler.

Range de QI, Un clef de lecture pour la socialisation des personnes HPI

Pourcentage de la population dans un range de communication à 1,2 ecart type

Le graphique illustre que pour un score de QI proche de la moyenne (100), une grande partie de la population se situe dans la plage de communication effective. Cependant, à mesure que le score de QI augmente, le pourcentage de la population avec lequel la communication est probablement efficace diminue.

Sans vouloir faire de ce graphique une vérité, il permet pourtant de bien éclairé le fait que le sentiment de solitude peut quelquefois être un peu plus qu’un simple sentiment. Si de nombreux individus à HPI trouvent des stratégies d’adaptation efficaces et mènent des vies épanouissantes, la prise de conscience et la gestion de ces défis potentiels sont des aspects cruciaux à prendre en compte lors de l’accompagnement de la personne surdouée.

Faut-il un “psy” HPI pour accompagner une personne HPI ?

Il est évidemment toujours souhaitable de trouver un accompagnant dont le champs d’expertise réponde à nos attentes, mais comment se sentir en confiance si vous ne vous sentez pas compris ? Comment se sentir en sécurité si vous doutez des compétences de la personne qui se trouve face à vous ? Comment ne pas s’ennuyer si vous voyez venir les questions avant même qu’on ne vous les pose ?

L’homme est en capacité de considérer comme vrai ce qu’il peut imaginer. Être entendu pour ce que nous sommes vraiment présuppose que la personne en charge de nous écouter soit en mesure d’accepter ce que nous lui décrivons comme possible. Pour une personne à haut potentiel ou à très haut potentiel intellectuel, c’est souvent avec un accompagnant dans ce range de QI et après que ses capacités soient reconnues que la relation pourra se créer. Enfin pouvoir se dire, enfin être compris pour qui nous sommes, dans l’évidence de la communication, dans le partage d’une énergie similaire, dans l’acceptation des limites de l’un et de l’autre. C’est en partie grâce à cette rencontre que peut se construire sainement la relation d’aide.

Haut potentiel intellectuel, le choix du psychologue

En France, l’usage professionnel du titre de psychologue, accompagné ou non d’un qualificatif, est réservé aux titulaires d’un diplôme obtenu après 5 ans d’études spécialisées. La thérapie est un moyen de prévenir, traiter, soigner ou soulager une maladie. Si une personne est malade, elle doit être prise en charge par un spécialiste, en l’occurrence, un médecin.

Or, peut-on qualifier de “maladie” le sentiment d’être en décalage, de vivre en marge ou d’éprouver une profonde solitude ? Est-il juste de considérer comme pathologiques les difficultés à gérer les stimulations externes, qu’elles soient sonores, olfactives ou visuelles, ou encore l’impression de penser incessamment ? La maladie implique une altération de l’état de santé, alors que ces expériences peuvent tout aussi bien refléter la richesse et la complexité de l’être humain dans sa singularité.

Dans le cadre de l’hypnose, l’objectif n’est pas de traiter des pathologies mais plutôt d’explorer les structures émotionnelles et narratives qui façonnent notre expérience intérieure. L’hypnose offre un espace pour comprendre nos peurs, pour observer et parfois redéfinir nos pensées. À mesure que je plonge dans la compréhension de l’hypnose, je m’éloigne de l’idée qu’elle serait une forme de thérapie, même brève. Nous abordons plutôt l’organisation inconsciente des émotions, alignée sur des objectifs personnels, des aspirations et des valeurs qui sont les vôtres, dans le respect de votre identité unique.

L’hypnose gagne du terrain et s’insinue dans divers milieux professionnels, notamment au sein des grandes entreprises auprès des cadres supérieurs et intermédiaires, dans le sport de haut niveau, ainsi que dans les arts du spectacle et les médias. Ces domaines, où l’optimisation du potentiel humain est non seulement recherchée mais souvent impérative, témoignent de l’importance croissante de techniques telles que l’hypnose dans l’atteinte de l’excellence et la réalisation de soi. Avoir du potentiel est une chose, l’exploiter en est une autre.

Quelles méthodes d’accompagnement pour l’adulte surdoué ?

Il existe plus de 400 méthodes dites “psychothérapeutiques” (voir). Le choix est large, très large, quelquefois trop large pour une personne rencontrant des difficultés et désireuse de changements. Quelques fois les personnes HQI ou THQI recherchent désespérément un interlocuteur, une technique, susceptible de pouvoir les aider. Il n’est pas rare de chercher un psy spécialiste des surdoués, un psychologue expert des personnes à HPI, un expert des haut potentiels…

Si je ne suis formé à l’hypnose, à l’EMDR, à l’IFS, au thérapies narratives, aux thérapies systémiques, aux thérapies sensorimotrices, à l’analyse transactionnelle, à la PNL, aux théorie constructiviste, à la gestalt thérapie, aux thérapie de pleines consciences, je ne suis pour autant ni psychologue, ni psychiatre, ni médecin, bien qu’étant plutôt spécialiste des personnes à haut, voire très haut potentiel intellectuel.

Déployer son potentiel, pouvoir se saisir de ses propres capacités au moment ou il est nécessaire de pouvoir s’en saisir, pouvoir agir et interagir de la meilleure manière qui soit avec ce que la situation propose d’instant en instant est généralement l’objet d’un accompagnement qu’il soit adressé à une personne surdouée ou pas.

Hypnose, CNV, mindfullness questionner ses croyances, ses besoins, son identité.

Puisque la plasticité cérébrale continue tout au cours de notre vie, j’ai tendance à penser qu’un accompagnement hypnothérapeutique peut permettre à un individu de gagner en capacité cognitive. incluant a minima les éléments suivants :

  • Les questionnement des ressources, des croyances, des valeurs et bien entendu l’identité
  • L’apaisement voir résolution des mémoires traumatiques (qu’elles soient vu sous l’angle de l’IFS, des thérapies sensorimotrice, des stimulations bilatérales et la possibilité de remédier des scènes complètes dans le champs des techniques hypno-imaginative)
  • Un entrainement à la présence
  • Une initiation à la CNV

La neurogènes ne cesse jamais et le champ de croyance, d’attention d’une personne peut radicalement changer donc impacter significativement son développement cognitif. Pour faire un peu d’humour, une sorte de traumatisme inversé.

La capacité du cerveau à se restructurer en réponse à l’apprentissage et à l’expérience est en effet reconnue et soutenue par de nombreuses études. La découverte que de nouveaux neurones peuvent se former tout au long de la vie, notamment dans l’hippocampe, soutient l’idée que le cerveau peut continuer à se développer et à s’adapter quelque soit notre age, même si ne nous mentons pas, il est souvent plus difficile de changer en profondeur après un certain age, bien que les voies de passage permettent bien souvent des changement spectaculaires..

Les approches thérapeutiques qui visent à apaiser ou résoudre les mémoires traumatiques, telles que l’Internal Family Systems (IFS), les thérapies sensorimotrices, et les stimulations bilatérales, peuvent libérer des ressources cognitives et émotionnelles. Les méthodes qui impliquent la visualisation et l’imagination active peuvent renforcer les circuits neuronaux associés à la créativité et à la résolution de problèmes. L’initiation à la CNV peut améliorer les compétences sociales et émotionnelles, ce qui est souvent corrélé avec une meilleure intelligence émotionnelle.

Par ailleurs, les chercheurs en psychologie clinique et en neurosciences reconnaissent que des interventions thérapeutiques, notamment celles basées sur la pleine conscience et les techniques de relaxation, peuvent avoir des effets bénéfiques sur le cerveau et les capacités cognitives. Il y a un consensus croissant sur le fait que les accompagnement qui favorisent la réflexion sur soi, la gestion des émotions et la résilience peuvent conduire à des changements positifs durables.

Si mon analogie à un “traumatisme inversé” est pour le moins osée, elle souligne cependant que tout comme les expériences négatives peuvent laisser une empreinte sur le cerveau, les expériences positives et thérapeutiques peuvent aussi façonner le cerveau de manière bénéfique. Bien entendu, le terme “traumatisme” ne soit généralement pas utilisé dans ce contexte positif, l’idée sous-jacente est pourtant bien celle d’un changement significatif induit par des expériences positives à valence émotionnelles importantes.

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