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Dépasser ses peurs avec l’hypnose

La peur est une émotion humaine naturelle, puissante et primitive . Cela implique une réponse biochimique universelle ainsi qu’une réponse émotionnelle individuelle importante. La peur nous avertit de la présence d’un danger ou d’une menace de préjudice, que ce danger soit physique ou psychologique.

l'hypnose et les peurs

Les raisons d’avoir peur sont nombreuses. La peur d’être en retard, la peur de la prochaine réunion, la peur de la réaction des autres, la peur du conflit, la peur du regard de l’autre, la peur de parler en public, les raisons d’avoir peur, toutes ces petites peurs, ces petits tracas quotidiens sont légions.

Séance d’hypnose

Individuelle

José Colleatte hypnologue à Brive

José Colleatte hypnologue à Brive

hypnose Brive > José ColleatteJosé Colleatte - hypnologue à BriveDepuis 10 ans, je me consacre exclusivement à l'accompagnement en cabinet de personnes désireuse de changement. Après quelques années de coaching, les outils m’ont toujours semblé plus ou moins...

Vous souhaitez dépasser une peur, vous habitez Brive ou sa région, je vous accueille 7, rue Saint Grégoire à Brive La Gaillarde.

Si très intuitivement, chacun d’entre nous est capable de savoir ou de sentir ce qu’est la peur, sa définition ne fait aujourd’hui clairement pas consensus. Dans le champs de la psychologie, de la biologie, des neurosciences, les définition même de ce que serait la peur, se chevauchent par endroit mais peuvent faire référence à des définitions qui décrivent des phénomènes différents.

Se libérer des peurs devenues inutiles

Si nous réagissons face à certaines situations, c’est que nous avons appris à travers notre évolution à réagir de cette façon. L’hypnose est un moyen de reconsidérer ses propres peurs et de les dépasser. Lorsque l’on couple l’hypnose avec des techniques telles que l’EMDR, l’IFS, la pleine conscience, et les thérapies sensorimotrices, nous avons un panel de technique suffisamment large pour répondre à ces peurs en avançant à votre rythme sans jamais n’avoir besoin de rien forcer…

Qu’est ce que la peur ?

Charles Darwin a déclaré que les organismes incapables de s’adapter aux exigences de leur environnement ne réussiront pas à transmettre leurs gènes et deviendront inévitablement des victimes de la «guerre de la nature» ( Darwin, 1871). A défaut d’être particulièrement joyeux, Charles Darwin nous rappelle que notre cerveau est issu d’une évolution de plus de 500 millions d’années, et que nos ancêtres vivaient il n’y a encore pas si longtemps que cela, dans des cavernes,  plus en proie à concentrer leur intention sur le fait d’éviter des prédateurs, qu’a se poser la question de perdre quelques kilos avant les vacances.

D’un point phylogénétique (évolutionniste) , Déjouer les prédateurs à longueur de temps tout en respectant les grands équilibres du corps et de l’esprit a produit un système nerveux qui optimise les actions de survie. Ces actions optimales fournissent à l’organisme une intelligence de survie qui permet des réponses appropriées à un large éventail de ce qui peut provenir de l’environnement, des circonstances allant de la sécurité à la mise en danger de la vie.

Pour certains chercheurs, psychiatres, psychologues, la peur est donc une émotion, préprogrammées, partiellement innée, une réaction instinctive au danger potentiel.

Selon Paul Ekmann, La peur est l’une des sept émotions universelles vécues par tout le monde sur l’ensemble de la planette. Elle survient avec la menace d’un préjudice, physique , émotionnel ou psychologique, réel ou imaginaire. Bien que traditionnellement la peur est considérée comme une émotion «négative», elle joue en fait un rôle important pour nous garder en sécurité car elle nous mobilise pour faire face à un danger potentiel.

Dans notre quotidien, du moins en occident à l’heure ou j’écris ces mots, les enjeux sont moindres. Bien que la prise de parole en public , les ascenseurs et les araignées ne présentent généralement pas de conséquences immédiatement vitales, certaines personnes développent encore des réponses extrêmes qui engage le combat, la fuite ou le figement (l’immobilisation) face à des objets ou des scénarios spécifiques.

Beaucoup de gens éprouvent occasionnellement des épisodes de peur lors d’une présentation à enjeux élevés au travail, des sentiments de nervosité au moment d’aller à un premier rendez-vous galant… Mais lorsqu’une peur est persistante, spécifique à ce qui est perçu comme une menace, au point de nuire à la vie et à ‘épanouissement de la personne, elle fait face à une difficulté.

Les peurs à répétition offrent un tableau de généralisation de la peur, ou la peur de la peur l’emporte et guide les actions des personnes concernées. Angoisses, anxiété, crises de panique, syncopes, participent d’un même registre émotionnelle, bien que différentes à leur manière.

Alors, qu’est-ce que la peur ? La réponse semble simple, mais un débat vigoureux sur sa signification s’est déroulé sur la perspective de la neuroscience affective. Ce débat a une longue histoire, mais il a été récemment relancé par Joseph LeDoux, qui a proposé que nous ne devrions pas seulement redéfinir la peur, mais aussi changer la façon dont nous enquêtons expérimentalement sur cette émotion.

Au cœur de ce débat se trouve l’idée que les émotions sont des états conscients et subjectifs. Par exemple, les «sentiments» liés à la peur, comme l’horreur ou la terreur, sont des conceptions cognitivement assemblées ( des réponses apprise en fonction du contexte ) plutôt que des états mentaux innés préformés hérités des animaux.

Quand la peur devient-elle un trouble ?

Diagnostiquer un trouble psychologique relève du seul champs de compétence de la médecine et des psychologues. J’accompagne tout un chacun dans ses demandes et sommes, bien entendu, régulièrement amenés à travailler sur des peurs qui s’engramment ou s’originent quelques fois dans du champs traumatiques, dans un parcours d’éducation très strict, dans une absence totale de cadre, dans des parcours de vie difficile pour ne pas dire douloureux parfois…

Pour autant, je n’établis aucun diagnostique. En effet, travailler sur les émotions, les résoudre, les apaiser est mon métier, pour autant, je ne suis ni médecin, ni psychologue, ni psychiatre.

Les phobies

Comment savoir si nous sommes un peu peureux, ou si nous sommes phobiques ?

Si vous avez peur de sortir le soir dans le noir, que vous ne vous sentez pas très à l’aise, sur le qui vive, légèrement inquiet(e) et bien que vous n’aimez pas ça, le fait de rentrer chez vous après cette soirée épuisante, va vous permettre de surmonter cette situation. De même, vous n’allez pas vous interdire un week-end entre amis au prétexte que ceux-ci sortent régulièrement tard du restaurant. En revanche, si vous êtes phobique du noir, vous refuserez formellement de sortir de chez vous après une certaines heure. En fonction parfois même du temps et de l’éclairage ambiant, il ne sera plus possible de sortir, de bouger, de prendre une décision… L’idée même de vous retrouver dans le noir peut même vous hanter quelques mois à l’avance. Et si vous deviez vous approcher de cette situation, vous pourriez faire une attaque de panique, une montée de peur incontrôlable. Alors c’est une phobie.

Les angoisses

Imaginons qu’une personnes se ballade dans la rue un soir. Si la personne ressent a priori une peur, elle est dans la projection d’un problème qui n’existe pas. Notre cerveau, dans son mode de fonctionnement prend régulièrement des décisions à un moment donné en fonction des apprentissages passés (des difficultés, des peurs, des réactions de nos proches, de nos lectures, des films que nous avons vus, des histoires qu’on nous a racontées, des actualités…) de toutes les situations ou nos apprentissages nous permettent malheureusement de penser que l’environnement, le contexte dans lequel nous évoluons maintenant est peut-être de nature à s’inquiéter. Sans cause réelles et sérieuses, sans danger réel, le fait de projeter une peur là ou il n’y en a pas est caractéristique de l’angoisse.

L’anxiété

Les personnes souffrant d’anxiété peuvent se sentir agitées, nerveuses et irritables. Ils peuvent avoir des difficultés à se concentrer ou à contrôler leurs émotions. Les symptômes physiques peuvent également inclure la fatigue, les tremblements, les troubles du sommeil , les maux d’estomac, les maux de tête et la tension musculaire.

L’anxiété implique souvent de s’inquiéter à un degré intense et excessif. Ces inquiétudes peuvent s’appliquer à n’importe quel aspect de la vie, des situations sociales et de la dynamique familiale à la santé physique et aux préoccupations professionnelles.

L’angoisse ou la peur d’une personne peut être radicalement disproportionnée par rapport aux défis auxquels elle est confrontée. Les gens peuvent aussi croire irrationnellement que le pire des cas est inévitable. L’anxiété est souvent accompagnée de dépression , et les deux partagent une architecture génétique sous-jacente.

Dans sa définition, l’anxiété est un état mental de détresse et d’excitation déclenché par la sensation d’un danger incertain. Il englobe à la fois des éléments cognitifs – sentiments d’inquiétude ou de terreur en prévision d’un futur incertain, prédit comme mauvais. L’anxiété est associé au manifestation physiologiques de la peur (voir ci dessous). Bien que désagréables, les épisodes d’anxiété occasionnels sont naturels et parfois même productifs: en signalant que quelque chose ne va pas, l’anxiété peut aider les gens à éviter le danger et à apporter des changements importants et significatifs.

Mais une anxiété persistante et omniprésente qui perturbe la vie quotidienne, que ce soit à l’école, au travail ou entre amis, peut être la marque d’un trouble anxieux.

Autres troubles

Les troubles anxieux

Les troubles anxieux se manifestent de différentes manières et sont souvent distincts sur le plan diagnostique. Le trouble anxieux généralisé est un état chronique d’inquiétude et de tension sévères, souvent sans origine connue, identifiée.

Le trouble de panique

Le trouble panique fait référence à des crises de panique soudaines et répétées – des épisodes de peur et d’inconforts intenses qui culminent en quelques minutes.

Le trouble obsessionnel compulsif

Le trouble obsessionnel-compulsif est marqué par des pensées intrusives ou des compulsions à adopter des comportements spécifiques, tels que le lavage des mains.

Trouble de stress post traumatique

Un trouble de stress post- traumatique peut se développer après avoir vécu ou été témoin d’un événement traumatique (agression, accident, attentat, mais aussi rejet, abandon…).

Les manifestions physiologique de la peur

La peur biologiquement parlant, quand une personne éprouve de la peur, certaines zones de son cerveau, comme l’amygdale et l’hypothalamus, sont immédiatement activées et semblent contrôler la première réponse physique à la peur. Des substances chimiques telles que l’adrénaline et le cortisol, une hormone du stress, sont libérées dans la circulation sanguine, provoquant certaines réactions physiques telles que:

  • Rythme cardiaque rapide
  • Augmentation de la pression artérielle
  • Serrage des muscles
  • Des sens aiguisés ou redirigés
  • Dilatation des pupilles (laisser entrer plus de lumière)
  • Transpiration accrue

Bien qu’il y ait certaines choses qui déclenchent la peur chez la plupart d’entre nous, nous pouvons apprendre à avoir peur de presque tout. Les causes de la peur sont en effet nombreuses Certains sont plus connus que d’autres, tels que la peur des araignées (arachnophobie), la peur du sang (hémaphobie), la peur des hauteurs (acrophobie) et la peur des examens (testophobie). Les autres types de peur moins connus sont la peur des miroirs (catoptrophobie), la peur des cheveux (chaétophobie), la peur d’être chatouillé par les plumes (ptéronophobie) et la peur du travail (ergophobie). Pourtant, de nouvelles causes de peur sont diagnostiquées.

Les peurs innées ou fondamentales

Pour mieux les comprendre, il est utile de comprendre que notre cerveau est un cerveau qui n’a pas évolué à la vitesse du développement de notre société moderne.Il est souvent intéressant de considérer des contextes de vie préhistoriques pour mieux comprendre les peurs biologiques, qui pour les hommes et les femmes modernes, sont l’héritage de notre évolution.

Les peurs biologiques sont des peurs fondamentales, à l’origine des mécanismes de survie. Tous les êtres humains ressentent ces peurs.

Ressentir ces peurs est donc « normal ». Les problèmes surgissent lorsque ces peurs s’activent au delà de ce qui est réellement vécu et qu’elles s’exprime de façon disproportionnée comme c’est le cas des phobies et des troubles anxieux.

Les peurs innées ou fondamentales sont :

  • la peur du noir,
  • la peur de l’inconnu,
  • la peur du vide,
  • la peur des grands espaces,
  • la peur des prédateurs au sol ou volant,
  • la peur d’étouffer,
  • la peur de l’abandon,
  • la peur du rejet.

Dépasser les limites de la peur

Les comportementalistes pourrait proposer une approche par petits pas, vers cette peur, afin de la connaitre, de s’y habituer, c’est une approche typique de la thérapie par exposition. Les thérapies systémiques permettent d’aborder la peur en tentant de réguler cette peur par saturation, selon G. Nardonne des résultats mesurables. La  PNL en offrant des recadrages, et certaines techniques de désancrages propre à l’hypnose peuvent dégrader l’aspect émotionnel d’un souvenir afin de l’estomper voir de la faire disparaitre.

L’hypnose pourrait permettre d’aller rencontrer cette peur après avoir pris, bien sûr, les précautions nécessaires sur le fait que la personne accompagnée ait les ressources nécessaires, mais bien d’autres approches sous hypnose permettent de contourner la peur, en actionnant les mécanisme sous-tendants les structures émotionnelles liés à cette peur.

Personnellement, j’approche la gestion des émotions en ne négligeant aucune approche, les unes n’étant pas exclusives des autres.

L’hypnose pour dépasser les peurs

Le fonctionnement du cerveau repose sur un principe de généralisation : il apprend en associant des concepts et des caractéristiques. Par exemple, comprendre l’idée d’une chaise ne nécessite généralement qu’une seule observation pour reconnaître toutes les chaises futures. Cette capacité de généralisation facilite l’apprentissage et la reconnaissance sans effort excessif. Toutefois, cette même tendance peut devenir problématique dans certains contextes. Ainsi, suite à une expérience désagréable, le cerveau peut avoir tendance à généraliser cette émotion négative à des situations similaires.

La peur, en particulier, est souvent un indicateur qu’il y a quelque chose à surmonter. Elle sert de signal de prudence et, dans bien des cas, elle révèle aussi des éléments positifs tels que les besoins sous-jacents, les désirs et les motivations.

L’hypnose offre un moyen efficace de travailler sur ces émotions, notamment sur leur acceptation et leur régulation. Le travail en hypnose consiste souvent à surmonter les peurs, à se libérer de celles qui sont inutiles ou ne correspondent pas à nos aspirations et désirs. Parfois, un travail préparatoire est nécessaire pour affronter ces peurs, en trouvant les ressources nécessaires, en développant des capacités, en changeant notre perception de la peur, et en facilitant le passage à l’action.

En effet, l’action renforce le sentiment d’autonomie, de fierté, et la confiance en soi. À l’inverse, l’inaction peut engendrer un sentiment d’impuissance, nourrir les regrets et l’impression de passer à côté de sa vie. Accepter la présence de la peur dans nos actions permet de s’ouvrir à nos désirs, nos besoins, et ce qui compte vraiment pour nous.

Se laisser dominer par ses peurs équivaut souvent à alimenter le sentiment de rater des moments essentiels de la vie. Transformer ses peurs en force motrice, plutôt que de les percevoir comme une faiblesse, constitue un des défis majeurs de l’accompagnement thérapeutique. Désapprendre et déconstruire des réactions émotionnelles devenues automatiques, et reconstruire une nouvelle vision, un nouveau chemin, une nouvelle possibilité, nous donne les moyens d’agir et d’interagir avec le monde de façon optimale et épanouie.

Hypnose et état de transe

Les états de «  transe  » quotidiens font partie de notre expérience humaine commune, comme se perdre dans un bon livre, conduire sur un tronçon de route familier sans souvenir conscient, en prière ou en méditation, ou en entreprenant une activité monotone ou créative. Notre conscience dans ce type d’activité se décale légèrement voire complètement de notre faon de percevoir notre environnement. Une personne en train de lire peut parfois imaginer les personnages au point de pleurer avec eux, de les voir, de les sentir… au point d’oublier quelquefois depuis combien de temps elle lit, si elle a faim… dans ces états, notre concentration est principalement interne, mais on ne perd pas nécessairement toute conscience extérieure. Il suffit en effet que quelqu’un nous parle pendant que nous lisons pour lui répondre, même s’il faut parfois un peu de temps particulièrement si le livre est bon, qu’il nous hypnotise.

L’hypnose pourrait être vue comme un état méditatif auquel on peut apprendre à accéder consciemment et délibérément, dans un but de développement personnel, d’aller mieux. Les suggestions sont ensuite données verbalement ou à l’aide d’images, dirigées vers le résultat souhaité. Cela peut être pour apaiser l’anxiété en accédant au calme et à la relaxation, aider à gérer les effets secondaires des médicaments ou aider à soulager la douleur ou d’autres symptômes. Selon les suggestions données, l’hypnose est généralement une expérience relaxante, ce qui peut être très utile chez un patient tendu ou anxieux. Cependant, la principale utilité de l’état hypnotique est l’efficacité accrue de la suggestion et l’accès aux liens corps / esprit ou au traitement inconscient. L’hypnose peut non seulement être utilisée pour réduire la détresse émotionnelle, mais aussi avoir un effet direct sur l’expérience de la douleur de la personne accompagnée.

L’hypnose et l’anxiété

L’hypnose ne rend pas l’impossible possible, mais elle peut aider les patients à croire et à expérimenter ce qu’ils pourraient réaliser, offrant un remodelage de l’accès aux émotions et nourrissant des schémas neuro-synaptiques nouveaux.

Les états hypnotiques ont été utilisés pour la guérison depuis que l’humanité existe, mais parce que l’hypnose peut être utilisée à mauvais escient pour un soi-disant divertissement, elle a été décrite dans les médias comme quelque chose de mystérieux ou de magique, laissant entendre ou penser que le sujet en transe hypnotique est soi-disant hors du contrôle. Elle a été considérée avec méfiance. et scepticisme par de nombreux professionnels de la santé. Cependant, les progrès récents des neurosciences nous ont permis de commencer à comprendre ce qui pourrait se passer lorsque quelqu’une personne entre dans un état hypnotique, et des preuves se multiplient pour que l’utilisation de l’hypnose soit un outil utile afin aider les personnes en difficulté dans diverses conditions, en particulier l’anxiété et la douleur.

Nous savons que le simple fait de connaître quelque chose de manière cognitive ne se traduit pas nécessairement par la capacité de contrôler des émotions telles que la peur et l’anxiété. Un «modèle» simple qui peut être utilisé pour aider les patients à comprendre qu’il s’agit d’une réponse assez courante est celui du cerveau droit / gauche, qui peut également être en corrélation avec le traitement conscient / inconscient et intellectuel / émotionnel.

Les études scientifiques à propos de l’hypnose dans le cadre de la peur

Des études scientifiques ont exploré l’efficacité de l’hypnose dans la gestion de la peur et de l’anxiété, fournissant des preuves convaincantes de son utilité dans ces domaines. Voici quelques conclusions clés tirées de ces études :

  1. Efficacité de l’Hypnose pour l’Anxiété : Une méta-analyse a quantifié l’efficacité de l’hypnose dans le traitement de l’anxiété. Cette étude a inclus des recherches qui comparaient une intervention par hypnose à une condition de contrôle pour atténuer les symptômes de l’anxiété​​. (voir)
  2. Évaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose : L’hypnose est une technique ancienne, utilisée pour le soin dans les sociétés occidentales depuis au moins 200 ans. Par la parole, le praticien en hypnose induit chez le patient un état de conscience particulier caractérisé par une indifférence à l’extérieur et une hyper suggestibilité. Cet état de conscience « hypnotique » peut être utilisé pour amplifier les ressources internes du patient de lutte contre l’anxiété et la douleur et faire disparaitre des symptômes. La pratique psychothérapeutique de l’hypnose donne une importance majeure à la notion de présence, à laquelle le patient accède par le biais de ses perceptions sensorielles.(voir)
  3. Hypnose dans le Traitement des Troubles Anxiété- et Stress-Related : Un volume considérable de recherches indique que l’hypnose est un traitement efficace pour l’anxiété de situation (par exemple, avant des tests, des chirurgies et des procédures médicales) et des troubles liés à l’anxiété, tels que les maux de tête et le syndrome de l’intestin irritable​​. (voir)
  4. Étude 2016 sur l’Hypnose et le Contrôle Émotionnel : Dans une étude de 2016, les cerveaux de 57 personnes sous hypnose ont été scannés. Les chercheurs ont observé des changements dans les zones du cerveau qui ont permis un plus grand contrôle émotionnel et une réduction des sentiments négatifs, ce qui suggère l’utilité de l’hypnose dans la gestion de l’anxiété, de la dépression et de la peur​​. (voir)
  5. Hypnose pour les Troubles Anxiété et Phobiques : L’hypnose est classiquement présentée comme une psychothérapie utile pour diverses conditions psychiatriques, en particulier dans le domaine du stress et de l’anxiété. Toutefois, son rôle dans le traitement des troubles d’anxiété chroniques reste à clarifier et fait l’objet de questionnements​​. (voir)
  6. Efficacité de l’Hypnose sur l’Anxiété Dentaire et la Phobie : L’hypnose est couramment utilisée en dentisterie et en médecine pour la réduction de la peur et de la douleur. Cependant, elle est vue de manière critique, car il existe encore des preuves insuffisantes de son effet thérapeutique. La phobie spécifique du traitement dentaire et l’anxiété dentaire sont des conditions prévalentes qui peuvent nuire à la santé bucco-dentaire​​. (voir)
  7. Hypnose pour la Phagophobie : Une étude de cas a examiné les bienfaits de l’hypnose pour une jeune fille de 13 ans souffrant de phobie spécifique de l’étouffement et de peur généralisée de la déglutition, résultant en un trouble de l’apport alimentaire restrictif accompagné d’une perte de poids significative. Après 12 séances d’hypnose sur une période de 5 mois, puis quatre séances supplémentaires suite à une légère rechute, la patiente a surmonté sa peur de la déglutition. Elle a pu manger une pizza lors de sa dernière séance, prouvant qu’elle avait surmonté sa peur​​. (voir)
  8. stress : Soixante pour cent des visites au cabinet des médecins de famille sont motivées par des symptômes induits par les émotions et liés au stress. La façon dont une personne réagit aux événements de la vie, et non les événements eux-mêmes, influence sa susceptibilité à la maladie. Ne pas bien gérer le stress peut aggraver la maladie et affaiblir le système immunitaire, alors qu’une capacité d’adaptation adéquate reflète une force psychologique qui favorise la santé. L’essentiel de la gestion du stress consiste à apprendre au patient à se détendre et c’est ici que l’hypnose revêt une importance majeure. La suggestion hypnotique exerce une force puissante sur l’imagination. (voir)
  9. stress post-traumatique : L’auteur présente trois cas impliquant des victimes de viol qui ont souffert de troubles de stress post-traumatique (SSPT) à la suite de leur agression. L’hypnothérapie a été utilisée après que les méthodes de psychothérapie antérieures n’ont pas réussi à soulager les patients de leurs symptômes. Le traitement était axé sur le soulagement des peurs, des sentiments d’impuissance, d’anxiété, d’isolement social et d’autodépréciation. (voir)
Les phobies et le rôle de l’hypnose

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