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Le traumatisme psychologique ou psychique

Un traumatisme psychologique ou psychique fait référence à un facteur de stress vécu directement ou indirectement, entraînant une détresse subjective importante et grave.

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Les traumatismes psychiques sont omniprésents et fréquemment vécus tout au long de la vie, sans être suffisamment considérés. Pour autant les séquelles sont fréquentes et entrainent une diminution de la qualité de vie, un stress plus ou moins permanent, des schémas de vigilance voire d’hypervigilance, des addictions…

 

José Colleatte hypnologue à Brive

José Colleatte hypnologue à Brive

hypnose Brive > José ColleatteJosé Colleatte - hypnologue à BriveDepuis 10 ans, je me consacre exclusivement à l’accompagnement en cabinet de personnes en quête de changement. Après plusieurs années de pratique en coaching, j’ai rapidement constaté que les outils...

Vous habitez Brive ou sa région, je vous accueille 7, rue Saint Grégoire à Brive La Gaillarde.

Le mot « traumatisme » vient du grec ancien « τραῦμα » (trauma) qui signifie « blessure » ou « lésion ». Le suffixe « -isme » vient également du grec « -ισμός » (-ismos) qui sert à former des noms indiquant un état ou une condition.
À l’origine, le terme était uniquement utilisé en médecine pour désigner une blessure ou une lésion physique causée par un choc violent. Au fil du temps, son usage s’est étendu pour inclure également les blessures psychologiques et émotionnelles, particulièrement à partir du développement de la psychologie et de la psychiatrie au XIXe siècle.

Le traumatisme psychologique ou psychique

Dans le champs de la psychologie, le traumatisme psychologique est devenu plus largement défini comme étant une expérience subjectivement perçue comme douloureuse ou pénible et qui entraîne une déficience ou un dysfonctionnement mental et physique aigu ou chronique.

Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux , 5e édition (DSM-5), définit un événement traumatique comme l’exposition à « la mort, à une menace de mort, à une blessure grave réelle ou menacée, ou à une violence sexuelle réelle ou menacée ». Le traumatisme peut être vécu soit par une implication directe, soit par le fait d’être témoin ou d’apprendre qu’un tel événement se produit chez d’autres personnes et s’accompagne souvent d’un sentiment de choc, d’impuissance ou de perte de contrôle.

Un traumatisme psychologique (également appelé traumatisme psychique) est donc une réponse émotionnelle provoquée par des événements vécus, extrêmement stressants qui brisent le sentiment de sécurité et vous amène à vous sentir impuissant au moment où vous les avez vécus.

Si la plupart du temps les situations possiblement traumatisantes présentées sont typiquement les agressions physiques ou sexuelles, les attentats, les guerres…, tel que le propose le D.S.M. (voir ci dessus) nombre de situations qui n’engagent pas directement des actions physiques peuvent être tout autant à l’origine de traumatismes : Les humiliations, la perte d’êtres chers, par exemple.

Les traumatismes psychologiques peuvent vous laisser aux prises avec des émotions bouleversantes, des souvenirs qui peuvent s’imposer lors de rêves ou sous forme de flash back. La plupart du temps, l’anxiété ne disparait pas, sans que nous ayons nécessairement conscience qu’elle puisse être en lien avec certains événements traumatiques.  Ils peuvent également vous laisser avec un sentiment général d’engourdissement, la sensation de vivre dans un film, de ne pas être vraiment soi-même. La capacité à faire confiance aux autres peut être sévèrement affaiblie, voire anéantie.

Comme évoqué précédemment, des événements ponctuels, comme un accident, une blessure ou une agression violente, surtout s’ils sont inattendus ou se sont produits pendant l’enfance sont des facteurs de traumatisations. Mais, un stress continu et incessant, comme vivre dans une famille dysfonctionnelle, un quartier dangereux, faire face à une maladie, les intimidations répétées, la négligence pendant l’enfance, sont la source de traumatisme. Lorsque ces événements adverses (c’est-à-dire trop difficiles à gérer au moment ou ils sont vécus et à l’âge ou ils sont vécus) se répètent tout au long de notre développement, nous parlerons alors de traumatisme complexe.

Sans compter les traumatismes relationnel (la rupture d’une relation, la menace d’un rejet ou d’un abandon), les opérations chirugicales et finalement toutes situations de vie qui ont débordées nos capacités à supporter l’événement quel qu’en soit sa nature.

De la dissociation à la réintégration

Pierre Janet a été l’un des premiers à conceptualiser la dissociation comme un mécanisme central du traumatisme. Selon lui, lorsqu’un individu est confronté à un événement insupportable, une partie de son esprit se coupe de l’expérience pour protéger son intégrité psychique. Cette scission donne naissance à des souvenirs fragmentés, inaccessibles à la conscience ordinaire mais qui continuent d’agir sous forme de symptômes, comme l’anxiété ou la reviviscence.

Cette vision de la dissociation a plus tard été approfondie par Onno van der Hart et Ellert Nijenhuis, qui ont développé la Théorie de la Dissociation Structurelle. Ils décrivent le traumatisme non pas comme un simple souvenir douloureux, mais comme une véritable division de la personnalité entre différentes parties (ou sous personnalité, états du moi…) : Des parties gérant la vie quotidienne et d’autres bloquées dans l’expérience traumatique.

Janet et Van der Hart mettent en lumière la complexité des mécanismes de survie. Dans le champs de l’accompagnement il est fondamental de considérer ces points de vue afin de commencer à nous poser la question de comment réconcilier ces différentes facettes du moi et redevenir fonctionnel dans le monde dans lequel nous évoluons.

Le corps, gardien de la mémoire traumatique

Peter Levine, influencé par les travaux de Porges et de la théorie polyvagale) a introduit une vision plus somatique (corporelle) avec sa méthode Somatic Experiencing. Il souligne que le traumatisme n’est pas seulement une expérience psychique, mais qu’il s’ancre profondément dans le corps. L’énergie de survie qui n’a pas pu être libérée au moment de l’événement reste piégée dans le système nerveux, provoquant des états d’hypervigilance et / ou de dissociation. Selon lui, la guérison passe par une réintégration corporelle, permettant à l’organisme de relâcher progressivement cette tension résiduelle.

Dans une perspective relativement proche, Bessel van der Kolk insiste sur le fait que « le corps garde les traces » du traumatisme. Il met en avant l’impact du stress chronique sur le cerveau et la nécessité d’intégrer des approches corporelles comme le yoga ou le mouvement pour favoriser la récupération.

L’hypnose et la transformation des états du moi

Le traumatisme étant une expérience qui fragmente la continuité de l’identité, il a naturellement été étudié dans le cadre de l’hypnose. Watkins, par exemple, a travaillé sur les États du Moi, considérant que les traumatismes créent des sous-personnalités figées dans le passé. Par le biais de l’hypnose, il est possible de les réactiver dans un cadre sécurisé et de leur permettre d’évoluer, facilitant ainsi l’intégration de l’expérience traumatique.

L’Internal Family Systems (IFS) de Richard Schwartz propose une vision similaire mais sans recours nécessaire à l’hypnose formelle. Il postule que notre psychisme est composé de différentes « parties », dont certaines sont figées dans la douleur du passé. Le travail thérapeutique consiste à instaurer un dialogue avec ces parts blessées, en adoptant une posture bienveillante et curieuse pour leur permettre de relâcher leurs charges émotionnelles.

Une convergence des approches

Bien que ces différentes visions du traumatisme aient émergé à des époques et dans des contextes différents, elles se rejoignent sur plusieurs points essentiels. Toutes reconnaissent le rôle central de la dissociation et la nécessité de restaurer un sentiment d’unité intérieure. Elles insistent sur l’importance de la relation thérapeutique comme cadre sécurisant permettant cette réintégration. De plus, elles montrent que les facteurs de guérison ne passent pas uniquement par une prise de conscience cognitive, mais aussi par un travail en profondeur sur les émotions et le corps.

La résolution de mémoires traumatiques nécessite le plus souvent un panel d’outil relativement large qui intègre notamment certains éléments de l’EMDR.

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